Pensée du 24 août
Pour comprendre ce qui se passe pour la foule à ce moment-là, repensons à ce qui se passe quand la prophétie devient réalité. Pour un peu de temps, après la mort du Christ, l’unique certitude en ce qui le concerne c’est qu’il était mort et mort en croix ; qu’il était le « maudit de Dieu » selon ce qui était écrit dans la loi : « un pendu est une malédiction de Dieu » (Dt 21, 23; Ga 3, 13). Vient l’Esprit Saint qui « convainc le monde de péché » et voici que s’épanouit la foi Pascale de l’Eglise : « Le Christ a été livré pour nos fautes » (Rm 4, 25); « lui qui, sur le bois, a porté lui-même nos fautes » (1 P 2, 24).
Personne ne peut se mettre à côté du Serviteur ; il est d’un côté et tous les autres de l’autre.