«Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute»
Prof. Dr. Mgr. Lluís CLAVELL
(Roma, Italie)
Aujourd’hui, l’Évangile nous propose de réfléchir aux recommandations de Jésus aux disciples de son temps et de tous les temps. Même dans la communauté des premiers chrétiens il y avait des défauts et des comportements contraires à la volonté de Dieu.
Le dernier verset nous indique comment résoudre tous les problèmes rencontrés au sein de l’Église tout au long de son histoire: «Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux» (Mt 18,20). Jésus est toujours présent dans toutes les périodes de la vie de son Église, son « corps mystique » animé incessamment par l’action du Saint Esprit. Nous sommes toujours frères, que notre communauté soit petite ou grande.
Les choses ne sont pas plus faciles de nos jours que lorsque l’église était moins nombreuse. Mais si nous réfléchissons aux choses en dialoguant avec Dieu notre Père, Il nous donnera la lumière pour que nous puissions trouver le temps, l’endroit et les paroles opportuns afin d’accomplir notre devoir et aider.
Il est important de purifier notre cœur. Saint Paul nous encourage à corriger notre prochain avec droiture: «Frères, même dans le cas où quelqu’un serait pris en faute, vous les spirituels, rétablissez-le en esprit de douceur, te surveillant toi-même, car tu pourrais bien toi aussi être tenté» (Gal 6,1).
Une affection profonde et l’humilité nous encouragerons à rechercher la douceur. «Mais agissez d’une main maternelle, avec la délicatesse infinie que nos mères mettaient à soigner les grandes ou petites blessures de nos jeux et de nos chutes enfantines» (Saint Josemarie). Comme nous corrige la Mère de Jésus et Notre Mère, en nous inspirant d’aimer davantage Dieu et nos frères.