Pensée du 04 septembre
Le titre de « créateur », une « structure ouverte »
Que peut nous dire aujourd’hui ce titre de » createur » attribué à l’Esprit Saint ? Les Pères ont mis en lumière une vérité qui demeure fondamentale : l’Esprit Saint est Dieu ! Par le titre, l’auteur de l’hymne a voulu mettre en exergue, de manière solennelle, la profession de foi en la divinité de l’Esprit Saint.
Le titre de « createur » est comme la clé qui, en musique, décide du son de toutes les notes de la portée. Il s’agit de Dieu lui-même, et non de quelque attribut ou d’une vague énergie divine.
Lire aussi : Méditation du Cardinal Cantalamessa sur le « Veni Creator »
La beauté de cette hymne tient notamment à sa forme : elle est une prière. Dans le symbole de la foi, on parle « de » l’Esprit Saint, ici on parle à l’Esprit Saint.
Le Saint-Esprit, ou Esprit saint, est dans plusieurs religions un aspect ou un agent de Dieu qui communique avec les humains ou agit sur eux.
Dans le judaïsme, la Ruah, ou « Souffle » de Dieu, intervient dès le premier chapitre de la Genèse, lors de la création du monde. La Ruah continue à se manifester dans l’ensemble de la Bible hébraïque.
Dans le Nouveau Testament, le mot hébreu Ruah est traduit en grec par Pneuma, qui signifie également « Souffle » de Dieu.
Pour le christianisme, le Souffle divin, ou Saint-Esprit (Spiritus Sanctus en latin), est l’une des trois personnes de la Trinité. Ainsi que le Symbole de Nicée-Constantinople l’a formulé au ive siècle. Il est fêté lors de la Pentecôte.
