Pensée du 06 mai
Pour une fois ne pensons pas aux fléaux sociaux, collectifs: faim, pauvreté, injustice, exploitation du plus faible. On en parle souvent.- bien que cela ne soit jamais assez – , mais il y a le risque qu’ils ne deviennent des abstractions. Des catégories et non des personnes. Alors pensons plutôt aux souffrances des individus, celles de personnes avec un nom et une identité previs; aux tortures décidées froidement et infligées volontairement, en ce moment même, par des êtres humains à d’autres êtres humains, voire des enfants.