Pensée du 09 septembre
Nous y trouvons une profonde raison théologique. Celui qui se rend présent sur l’autel au cours de toute Eucharistie est le Christ ressuscité et vivant, pas un mort. L’Eglise s’abstient donc de célébrer l’Eucharistie les deux jours au cours desquels on fait mémoire de Jésus qui gît mort dans le tombeau et de son âme séparée de son corps (même si ce n’est pas le cas de sa divinité).
Le fait qu’aujourd’hui on ne célèbre pas la messe n’atténue pas, mais au contraire renforce, le lien qui existe entre le vendredi saint l’Eucharistie. L’Eucharistie est à la mort du Christ ce que le son et la voix sont à la parole, lorsqu’ils résonnent dans l’espace et atteignent l’oreille.
