Dire la foi (Poésie) Poétique de l'âme

Toi…

Toi…

Toi…

Toi, qui me voyais dans les lignes de Ta main
Qui me façonnais dans les mystères de Ta Parole
Avant l’aurore, Tu esquissais les splendeurs de mes lendemains
Rêvant du jour où Tu me tirerais des fécondités du sol.
Dès lors, Ton doigt fendit pour moi le sein de l’existence
Et du ciel, Tu coulas d’abondantes larmes de bonheur
Lorsque l’on annonça l’instant de ma naissance
Et Ton émotion, embellit le ciel d’un nouvel arc de couleurs

Toi, dont le coeur saigna un matin
Lorsqu’en ce jour, me remplissant l’oeil
Du mirage d’un prétendu meilleur destin
Je pris plaisir aux aubades de l’orgueil
Tu me vis me perdre dans le désert
M’éloignant ainsi de Ta si douce bienveillance
Et Tu répandis Ton âme lorsque j’enlaçai dame misère
Et que Tes appels échouaient sur le rivage de mes silences

Toi, qui attendais au bout du chemin de mon retour d’exil
Qui Te fermas à toutes les voix qui m’accusaient
Tu me faisais entendre dans l’abîme de mes périls
Les échos de Ton coeur de Père qui me cherchait
Ayant déjà enfoui dans le pardon mes trahisons
Car sur le bois, Ton dernier soupir enclencha mon éternité
Et chaque jour, Tu entraines mes doigts à toucher l’horizon
Dont l’étendue n’égalera jamais Ton amour illimité.
Je T’aime alors, car Tu m’as aimé le premier, mon DIEU

ASSIH Talaké Ditorguéma
Toi…

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